A l’heure où les États et organisations poussent vers l’adoption des véhicules dits, « plus propres », de nombreux conducteurs restent sceptiques, préférant plutôt investir dans des véhicules essences ou diesel. Mais qu’en est-il réellement ? La voiture électrique est-elle réellement une bonne idée et l’avenir de la mobilité urbaine ?
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Une solution de plus en plus économique
La voiture électrique ne date pas d’hier. Historiquement, le premier moteur électrique monté sur un véhicule est antérieur au moteur thermique (moteur à combustion interne).
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En effet, si le premier moteur thermique fonctionnel sur un véhicule date de 1854, le premier moteur électrique, lui, aurait été conçu autour des années 1830. À l’époque toutefois, comme le pétrole était abondant et que des freins technologiques empêchaient l’adoption des moteurs électriques à plus grande échelle, le moteur thermique a été plus adopté. C’est ainsi que les projets sur les moteurs électriques ont été laissés à l’abandon.
Cependant, aujourd’hui, comme les réserves de pétrole ont baissé, que le prix du baril augmente sans cesse, faisant accroître le prix de l’essence, l’électrique revient comme un « carburant » plus économique, sans mentionner les avantages écologiques qu’il revêt.
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Certes, les prix d’achat des véhicules électriques neufs sont plus importants pour le moment que pour les véhicules à combustion, mais à l’utilisation, la voiture électrique revient moins chère sur l’ensemble de son cycle de vie, qu’un équivalent thermique (à essence, diesel ou biocarburant), notamment grâce à un coût d’entretien plus faible.
Avec les recherches qui se poursuivent pour réduire la taille des batteries, dans un futur très proche, la voiture électrique deviendra plus économique dès l’achat.
Des véhicules de plus en plus propres
Si la voiture électrique est en effet une bonne idée d’un point de vue économique, qu’en est-il d’un point de vue écologique ?
Si la production des batteries a souvent été mise en avant comme ayant a un impact négatif sur l’environnement, une récente étude de l’ICCT (International Council on Clean Transportation), comparant l’impact sur le climat des différents types d’énergies, montre que les émissions de gaz à effet de serre seraient moins importantes, de plus de 60%, pour les véhicules électriques, comparé à leurs homologues à combustion.
De plus, la nouvelle norme européenne impose désormais un taux de recyclage de 50 % minimum sur les batteries au lithium. Le bilan carbone de l’industrie des véhicules électriques va donc baisser de 50%, et ce, dès 2021.
D’ailleurs, la France fait partie des exemples à suivre à ce niveau. Dès le premier semestre de 2021, l’industrie de la batterie au lithium en France assure avoir atteint une capacité de recyclage de 65%, ce qui est encourageant pour la suite, car la question des batteries reste un des points principaux à régler pour une adoption des véhicules électriques à plus grande échelle.
Qu’en dit l’état ?
Pour l’État français, comme partout en Europe d’ailleurs, la voiture électrique est une question cruciale pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. D’ailleurs, tous les constructeurs en produisent, y compris Toyota. Le constructeur Japonais a récemment officialisé sa gamme de véhicules, Toyota 100% électrique. Pour inciter la population à aller dans ce sens, l’État français propose un bonus écologique et une prime à la conversion pour tout achat de véhicule électrique (c’est également le cas pour l’hybride).
D’ailleurs, selon les engagements que s’est fixé l’Union Européenne, la vente des véhicules à moteurs thermiques neufs sera interdite d’ici à 2035, au profit des véhicules électriques. La voiture électrique deviendra donc la future norme en Europe.
Alors, est-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Tout porte à croire que c’est une bonne idée et choisir un modèle électrique est la meilleure décision que vous pouvez prendre pour votre prochaine acquisition. D’ailleurs, rien que pour les 6 premiers mois de 2021, 72 511 voitures électriques ont été immatriculées en France. Et pour l’année 2020, malgré la crise du Covid-19, 110 912 modèles électriques ont été immatriculés.
Nombreux sont les français à avoir déjà adopté cette nouvelle génération de véhicules et si les coûts à l’achat ainsi que les questions liées aux batteries sont résolues dans les années à venir, nul doute que les véhicules électriques devraient « fleurir » sur nos routes.